L’été est là ayè, avec son lot de soleil, de playa, de beignets pomme-abricot-chocooolaaaaaaat, et d’odeurs de monoï…et de crème solaire…indice 50..pour certaines…
C’est bien là la seule ombre au tableau justement, qui dit été dit bronzage, et chaque année c’est le même bordel pour tenter d’obtenir ne serait-ce qu’un léger aspect doré (j’en demande pas beaucoup quand même)

Après la théorie de la cellulite, et la théorie de la calvitie, voici la théorie du bronzage…Elle se découpe en 7 phases.

Phase 1 : la préparation

D’avril à juin, on prépare son corps… Tout ce qui est orange peut être mangé.

Phase 2 : la protection

C’est à dire qu’on continue à faire tout bien comme ils ont dit à la télé : on se protège à coups d’écran total et de parasol

Phase 3 : le constat d’échec

Forcément avec tout ça on bronze pas…Inutile de chercher une trace de maillot…

Phase 4 : l’erreur

On ne se fait pas bronzer à proprement parler mais on ne se protège plus, on se dit orf ça cogne pas tant que ça, advienne que pourra…

Phase 5 : le regret

Ouai paske advienne que pourra surtout se rouler dans la biafine et contempler le bronzage campeur-bourré-endormi-au-soleil

Phase 6 : le découragement

Une fois les coups de soleil cicatrisés , tu te dis que le bronzage short / bouliste c’est pas si mal… Après deux mois d’efforts t’arrives à un résultat médiocre. Avec cette teinte tu récoltes forcément des « saluuut ba alors t’es pas partie en vacances cette année? » :

Phase 7 : la dernière tentative

T’as gagné une pauvre teinte et la fin de l’été arrive…Tu vas quand même pas rentrer en ville blanche comme un béluga. Donc là, deux choix : soit tu dis que t’es allé en vacances en Islande, là t’es crédible à condition de ramener de l’Aquavit, soit tu tentes la solution de la dernière chance : l’autobronzant.

Tu regrettes en général dès le lendemain quand tu te découvre une peau à motifs entre le treillis et la vache normande.

Phase 8 : l’acceptation

A la fin de l’été tu t’es fait une raison et l’année suivante, aigrie par tes échecs successifs, tu pourris les gens qui eux, arrivent à bronzer…

Voilà,en clair, je bronze pas…

C’est un fait : les hommes tiennent chaud l’hiver. Quand on s’engouffre sous la couette encore froide, les pieds et les mains gelés, c’est un vrai bonheur de se blottir contre nos bouillottes vivantes (et traumatisées par le contact avec nos membres glacés)

Et alors ce qui est con c’est que malgré les fabuleuses capacités humaines d’adaptation, ben l’été les hommes continuent à chauffer. Alors qu’on s’attendrait à ce qu’ils fassent du froid quoi.

C’est donc à la femme de s’adapter…

Quand on n’est au chomdu pas au travail , on se dit qu’il faut quand même se rendre utile, histoire de sauver les apparences et de justifier son existence.
Poulette de Bresse avait prévu de se déculpabiliser en mijotant de bons petits plats sur le mode « chéri, maintenant je vais avoir le temps de cuisiner, fini les Big Mac entre midi et deux, je prends ton alimentation en mains »…

Moralité : pas la peine d’en faire des tonnes autour du poisson pané, retournons bosser.